Le continent européen est parfois confronté à certains problèmes qui peuvent ralentir son ascension. Pour preuve, ses insuffisances sur le plan financier deviennent de plus en plus inquiétantes.
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La Banque centrale européenne et ses défis
Principale institution monétaire de l’Union européenne, la BCE œuvre pour l’installation d’un climat favorable, en contrant les menaces exogènes pouvant nuire au continent. Aussi, à l’interne, l’Europe doit forcément rattraper son retard et redonner vie à son secteur financier. En effet, dans ce secteur, il reste beaucoup à faire. Ses marchés de capitaux vont mal, et il n’y a presque pas de banques pour mener la rude concurrence qu’imposent les Américains et les Chinois.
Il faut rappeler que la multiplication des banques européennes est une condition sine qua non pour le bon fonctionnement des marchés des capitaux. À ce titre, beaucoup d’initiatives ont été entreprises, notamment le lancement de plusieurs chantiers. Les aides apportées aux banques européennes ont été d’une importance capitale. Grâce à celle-ci, le marché interbancaire a su reprendre son cours normal.
Épargner chez soi
Le constat alarmant fait, c’est que l’Europe investit seulement 60 % de ses épargnes chez elle, et le reste à l’extérieur. Ainsi, les structures européennes n’arrivent pas à trouver les capitaux indispensables à leur développement. Par mesure de prudence, les banques rejettent des prêts au-delà de certains risques. Ce faisant, elles n’apportent pas de façon directe des fonds nécessaires aux entreprises émergentes.
Il est important de savoir que l’une des missions principales des grandes banques est de sélectionner les opportunités d’investissement. Ces banques apportent l’aide nécessaire pour la création de plusieurs sources d’investissement et jouent également le rôle de conseiller en investissement. À ce titre donc, elles doivent être privilégiées comme c’est le cas en Amérique.
Une science économique qui perd de sa crédibilité
L’accroissement du programme de rachat des obligations souveraines est ce qu’il y a de nouveau ces derniers mois. On comprend que la Banque Centrale européenne fasse des prêts aux gouvernements. Ces derniers qui, pour cela, ne dépendent pas des marchés de capitaux. Investir l’épargne classique dans des projets à haut risque est justifié par le maintien du taux négatif.Ce système a fait couler beaucoup d’encre et de salive aussi bien du côté des économistes que des anciens travailleurs de la banque. Cependant, il faudra vérifier, au niveau de la stabilité de l’euro, les retombées de ce système. De même, il convient de chercher à voir ce qui représente le facteur capital sur lequel est basée la confiance des marchés.