En Île-de-France, la crise sanitaire a affecté le marché de l’immobilier. Le confinement a provoqué un arrêt des visites immobilières et cela a bloqué le travail des spécialistes du secteur. En 2021 par exemple, les ventes ont connu une baisse et on a l’impression que les prix ont provoqué une accalmie. Comment se porte le marché actuellement ? Qu’en est-il des prix ?
Sommaire
L’immobilier francilien à l’heure du Covid-19
L’Île-de-France, comme la majeure partie des villes de l’Hexagone, est touchée par la crise sanitaire. Le marché de l’immobilier a reçu un énorme choc, notamment celui du résidentiel. Il y a eu les effets des remises en marche et des arrêts qui se sont succédé lors des confinements et des confinements successifs ainsi que des couvre-feux. Certains spécialistes ont même prédit qu’il y aura une catastrophe, mais heureusement, cela n’est finalement pas survenu.
Même si l’immobilier en Île-de-France s’est incliné face à la crise, il n’a pas été touché trop fortement par celle-ci. On a surtout remarqué que le Covid-19 a favorisé une baisse des ventes de 12 %, comparé à celles de 2019. Dans le logement ancien par exemple, le niveau est similaire à celui de 2016, avec des ventes de 160 000 biens. On peut alors dire que le secteur a tenu le coup. À la fin de l’année 2020, le marché immobilier a réussi à garder la dynamique haussière en ce qui concerne le prix, si on se réfère à l’évolution prix immobilier Île-de-France sur 10 ans.
Les prix des appartements anciens à Paris
Les projections des prix immobiliers notaires Île-de-France ont permis d’analyser la situation sur une durée de trois mois. À Paris, ces experts ont constaté une baisse des prix des appartements anciens à la petite couronne. De décembre 2020 à février 2021, un appartement ancien a coûté en moyenne 5 340 € par m². En ce moment, les notaires ont dévoilé que dans les avant-contrats, les prix ont augmenté de 5 400 € par m². Cette hausse est légère et touche la totalité de la petite couronne francilienne.
C’est en Seine-Saint-Denis que la hausse des prix est la plus importante. Selon les informations des notaires, ils sont de 4 030 € par m² en moyenne, soit une progression de 2,28 %.
Dans le Val-de-Marne, le coût de ces biens est de 5 150 € par m² en moyenne, soit une hausse de 1,17 % en seulement trois mois.
Dans les Hauts-de-Seine, le prix médian d’un appartement ancien est de 6 610 € par m², alors que depuis décembre 2020 jusqu’en février 2021, ce bien était vendu à 6 540 € par m². La progression est alors de 1,07 %. Ce chiffre est largement supérieur au pic de 2012.
Le prix des maisons anciennes
Dans la grande couronne francilienne, les coûts des maisons anciennes continuent leur progression. Il faut débourser 304 900 € en moyenne pour acquérir un tel bien, de décembre 2020 à février 2021. Il a atteint 310 600 € dans les actes définitifs des ventes. De ce fait, la hausse trimestrielle est de 1,86 % et cela concerne tous les départements.
Il y a encore 6 mois, les acheteurs ont dépensé en moyenne 254 100 € pour une maison ancienne en Seine-et-Marne. Mais actuellement, le prix atteindrait 258 900 €, soit une hausse de 1,88 %. Quoi qu’il en soit, pour les ménages avec un revenu autour de 4 000 € par mois, ces offres ont un meilleur rapport qualité-prix immobilier Île-de-France.
Le Val-d’Oise est aussi concerné par cette augmentation de prix. Le prix moyen y est actuellement à 306 400 €, contre 302 600 € il y a 6 mois. La hausse est alors de 1,25 %.
Qu’en est-il du prix des biens neufs dans cette région ?
Pour le prix immobilier neuf Île-de-France, la tendance est à la baisse depuis le début de l’année. Ce sont les coûts des maisons qui baissent le plus, soit de 5,2 % sur un trimestre, contre 5,2 % pour les appartements neufs. Pourtant, la demande a rebondi, mais l’offre, elle, doit s’ajuster aux contraintes budgétaires des ménages souhaitant acquérir un bien neuf en métropole.
Dans la région francilienne, il y avait 3 757 logements disponibles sur le marché au quatrième trimestre de l’année dernière. Les prix ont alors chuté de 7 %, soit 4 962 € par m² en moyenne. Cette régression résulte notamment du déplacement de la construction des biens. Les promoteurs ont dû le faire, car de plus en plus de Franciliens souhaitent des logements dans un écrin de verdure.
En ce qui concerne les maisons individuelles, elles ont connu un grand succès. À la fin du mois de janvier, les ventes ont augmenté selon l’indicateur Markémétron/Caron Marketing. La transition écologique est le maître mot. Pour 609 mètres carrés, il faut débourser en moyenne 149 700 €. Le projet de construction, lui, est évalué à 355 000 € pour une maison qui respecte totalement les normes de performance ainsi que de confort exigées par les acquéreurs.
Neuf ou ancien, appartement ou maison individuelle, à chacun ses besoins. De plus, vous pouvez financer votre achat à travers plusieurs dispositifs en fonction de votre choix.
Immobilier en Île-de-France : acheter dans le neuf ou dans l’ancien?
Choisir entre le neuf et l’ancien n’est pas seulement une question de prix. De nombreux autres facteurs peuvent influencer cette décision. Bien que le neuf soit plus cher que l’ancien en Ile-de-France, avec les nouvelles normes de construction, vous pouvez enfin espérer un gain de pouvoir d’achat significatif sur le long terme.
Notons également l’importance de l’absence de droits de mutation et la possibilité de bénéficier d’une TVA réduite à 5,5 % si l’immeuble n’est pas éloigné d’une zone ANRU. En plus d’offrir des espaces de vie fonctionnels et modernes en Île-de-France, investir dans le neuf vous fait bénéficier de nombreuses garanties. Vous avez, entre autres, la garantie de « parfait achèvement » et la fameuse « garantie décennale ».
Dans l’ancien, les garanties sont moins importantes et la fiscalité plus rigide. Il offre toutefois un choix énorme aux futurs acheteurs, et donc une marge de négociation importante. Pour vous aider à négocier, sachez le prix de l’immobilier en Île-de-France en allant sur ce site. Le processus d’achat est également beaucoup plus rapide et plus simple dans l’ancien. De la signature du contrat de vente à la remise des clefs, il faut compter en moyenne trois mois contre 18 à 30 mois dans le cas d’une vente en l’état futur d’achèvement (VEFA) en Île-de-France.
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