Un investissement n’est pas toujours rentable, il existe plusieurs paramètres qui rentrent en considération comme la nature du projet, son rendement annuel avec la présence de taxes et d’impôts. Ce dernier paramètre a fait crouler sous les dettes un grand nombre de projets qui ne rapportaient pas trop, car les prélèvements d’impôts atteignent les 30 % sur la valeur totale du rendement, et ce, dans le cas où les investisseurs possèdent un compte-titres. C’est pour cela qu’ils cherchent tous à réduire leurs fiscalités en utilisant des stratégies bien précises. Découvrez de quelle manière on peut procéder pour réduire le montant des impôts sur ses dividendes !
Sommaire
Quelles sont les méthodes à suivre pour diminuer ses impôts sur les dividendes ?
Il est important pour les investisseurs de trouver des stratégies qui pourront faire baisser fortement leurs impôts pour faire plus de bénéfices et avoir la possibilité d’investir sur d’autres projets. Parmi les techniques les plus efficaces, on retrouve :
- L’utilisation d’un plan d’épargne en action ;
- L’utilisation du contrat d’assurance vie.
L’utilisation d’un plan d’épargne en action
Le premier point met en lumière l’utilisation du plan d’épargne en action qui constitue une initiative intéressante, car elle contient beaucoup d’avantages comme celui d’être exonéré d’impôts sur les revenus. Donc l’investisseur ne devra payer que les prélèvements sociaux ce qui est équivalent à environ 17 % de ses bénéfices annuels. Cependant, pour que cet avantage soit valide, il est nécessaire que toutes les épargnes restent présentes dans le PEA pendant une durée minimale de 5 ans sans effectuer aucun retrait. Une fois ce délai terminé, l’investisseur peut les retirer comme bon lui semble tout en économisant les 12 % d’impôts sur les revenus.
Il existe une autre situation avantageuse concernant cette méthode et elle concerne les ventes de biens immobiliers en viagère. En effet, quand la rente viagère est distribuée après une période qui dépasse les 5 ans d’ouverture de son plan d’épargne en action, celle-ci est exonérée d’impôts sur le revenu. On retrouve un grand inconvénient pour cette stratégie qui est celui de ne pas contenir des actions en dehors de celles européennes.
L’utilisation du contrat d’assurance vie
On peut maintenant passer à la deuxième stratégie qui peut intéresser fortement les personnes qui cherchent à conserver pendant une longue période leur investissement. Celle-ci, contrairement à la précédente, ne nécessite pas de payer des impôts sur les revenus régulièrement, mais uniquement dans l’éventualité d’un rachat, dans ce cas précis, le taux d’impôts à payer est variable selon la durée de conservation. Pour mieux comprendre, nous vous donnons un exemple : quand le contrat n’atteint pas les 8 ans avant le rachat, le taux de paiement sur le revenu est toujours de 12 %, dans le cas contraire, celui-ci peut descendre jusqu’à 7 %. On peut remarquer que la partie des impôts qui est consacrée aux prélèvements sociaux reste toujours stable et ne peut pas être réduite, et ce, concernant les deux stratégies.
Quels sont les investissements qui sont défiscalisés ?
Il existe énormément d’investissements défiscalisés, il faut juste bien les choisir selon la nature du projet à entreprendre et sa rentabilité, comme à titre d’exemple l’achat de terrains forestiers et viticoles. Celui-ci permet, d’un côté, de renforcer son patrimoine et de préserver les forêts françaises, et de l’autre, d’investir dans la fabrication et la vente de bons vins. Pour ce genre d’investissements, on doit être très patient, on retrouve une baisse des impôts sur le revenu avec un taux de 18 %, et ce, 8 ans au minimum après l’achat.
On peut parler d’un autre genre d’investissements qui peut s’avérer intéressant du point de vue des défiscalisations qui est celui des biens immobiliers soumis à différentes lois, on peut choisir celle qui convient en fonction de nos centres d’intérêt.
Les dividendes éligibles à l’abattement de 40 %
Les dividendes éligibles à l’abattement de 40 % sont ceux provenant d’une société dont le siège est situé dans un pays de l’Union européenne. Les dividendes provenant des Etats ayant conclu avec la France une convention fiscale sont également éligible. Le but de cette convention est de permettre à ces entreprises de se dérober de la double imposition sur leurs revenus.
Pour que vous puissiez bénéficier de l’abattement, vos dividendes doivent répondre à d’autres critères dont le régime d’imposition auquel vous êtes soumis. En effet, lorsque vous détenez les titres d’une société et que vous percevez en conséquence les dividendes, vos revenus doivent figurer sur votre déclaration d’impôt. Ainsi, vous avez le choix entre deux régimes d’imposition : le barème progressif et le régime de droit.
Le barème progressif soumet vos dividendes à une imposition qui varie en fonction du montant des dividendes que vous percevez. Les tranches d’impositions pour ce barème varient de 0 à 45% et s’additionnent aux prélèvements sociaux qui sont de 17,2 %. Quant au régime de droit, il soumet vos dividendes aux prélèvements sociaux ajoutés à un taux d’imposition de 12,8 %. De ces deux régimes, l’abattement de 40 % est valable uniquement pour les dividendes soumises au régime de barème progressif.
Comment faire pour déclarer ses impôts en ligne ?
Pour réussir cette opération, il faut tout d’abord se rendre sur le site impots.gouv.fr, ensuite se connecter sur son compte en introduisant le numéro fiscal et le mot de passe. Après cela, il est important de déclarer ses revenus actuels ainsi que de signaler s’il y a un changement dans sa situation comme un déménagement, un divorce, un nouvel emploi, etc.
Pour conclure, afin de choisir le meilleur plan de réduction fiscale, il est important de bien déterminer ses objectifs pour un investissement, si on souhaite garder ce dernier pendant une longue durée, le meilleur choix est la stratégie du contrat d’assurance vie, dans le cas contraire, il est préférable d’opter pour le PEA.