La bourse européenne piétine, du fait du président américain sortant qui refuse de signer le plan de relance et des discussions avec le Royaume-Uni qui tardent à aboutir. En attendant, Wall Street est en progression le 24 décembre.
La bourse plongée dans l’inquiétude
Le Cac 40 s’est clôturé avec une légère hausse en fin de matinée. Cependant, l’environnement reste plongé dans l’inquiétude avec les informations relayées par la chaîne BBC. Le président américain refuse de signer le plan de relance voté par le congrès. Les accords d’après Brexit avec la Belgique tardent à sortir, et pour couronner le tout, une nouvelle souche plus contagieuse de Covid-19 est apparue au Royaume-Uni. Il pourrait être déjà aux États-Unis et peut provoquer une nouvelle vague d’épidémie.
En début d’après-midi du 23 décembre, le Cac 40 a monté de 5 501,84 points, soit une augmentation de 0,64 %. Parallèlement, une légère hausse a été constatée à Wall Street. En ce qui concerne le quota de pêche jugé insuffisant accordé par la Grande-Bretagne à l’Europe, un accord pourrait être signé très bientôt. Le dernier délai est fixé au 31 décembre.
Situation sanitaire inquiétante
Les liaisons entre l’Hexagone et l’Angleterre sont ouvertes partiellement et sous conditions. Ce qui a provoqué un peu d’engouement de part et d’autre, même si la situation sanitaire est toujours inquiétante. En effet, une nouvelle souche du virus est apparue en Angleterre et plusieurs régions du pays ont déjà atteint un niveau d’alerte maximal. Les appels à un nouveau confinement se multiplient sur le territoire anglais.
Une lueur d’espoir s’annonce tout de même avec les vaccins des laboratoires AstraZeneca et BioNTech qui pourraient être efficaces contre cette variante du virus. Un autre laboratoire français a également lancé un nouveau test de dépistage de cette variante. Les auto-prélèvements peuvent se faire à domicile.
Sur le nouveau continent, le président élu n’a pas encore pris fonction, et il promet déjà de prendre des mesures pour faire face aux conséquences économiques de la pandémie. Ce programme de soutien d’une valeur de 900 milliards de dollars a fait l’objet d’une négociation entre les deux parties avant d’être voté par le congrès.
Avant d’être effectif, ce plan doit être d’abord ratifié, et l’actuel président n’est pas motivé pour le faire et demande que le congrès le modifie d’abord. S’il persiste dans cette position jusqu’au 29 décembre, le gouvernement devra geler ces fonds.
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