Quelques unes des plus grosses fortunes mondiales doivent leur rang, en tout ou en partie, à l’immobilier. Certes il existe des périodes plus propices que d’autres mais il existe toujours des opportunités qui n’attendent que l’investisseur malin pour faire son bonheur. Encore faut-il avoir les connaissances de base pour se frayer un chemin dans cette jungle.
Quand investir dans l’immobilier ?
Il faut savoir que vous avez deux grandes directions et que celles-ci partent de nombreuses options. Vous devrez donc tout d’abord opter soit pour un objectif spéculatif soit pour un objectif de rente. L’avantage de l’immobilier c’est que les deux options ne sont nullement exclusives et après avoir engrangé des années de rente vous pourrez conclure par une grosse plus value.
Toutefois il est préférable avant de vous engager de prioriser vos objectifs car une bonne définition de ceux-ci vous conduiront vers certains biens plutôt que d’autres. Ainsi si votre objectif est d’obtenir une rente locative rapidement vous investirez dans un logement avec un locataire en place plutôt que pour un logement à rénover intégralement alors que si votre objectif est de faire une plus-value rapide à la revente vous effectuerez exactement le choix contraire.
Vous aurez donc compris que votre première tâche sera de choisir entre la casquette de marchand de bien ou celle de propriétaire bailleur.
Enfilons la première et supposons par conséquent que vous souhaitez réaliser un achat-revente.
Immédiatement vous saisissez que la plus-value sera maximisée si l’achat se fait bas et la vente haute. L’idéal serait donc d’acheter en fin de cycle baissier et de revendre avant la fin du cycle haussier. Toutefois à moins d’être Nostradamus difficile d’être certain d’être au meilleur moment du cycle et surtout cela risque de supposer de pouvoir patienter en attendant le meilleur moment pour revendre.
Vous déciderez alors d’agir sur les paramètres et évidement la première étape sera donc d’acheter le plus bas possible. Vos talents de négociateur seront donc mis en avant mais sachez qu’il y a des astuces pour obtenir les meilleurs prix. Vous allez devenir un aficionado des adjudications judiciaires. Certes la bonne affaire n’est pas assurée mais il y a quand même quelques beaux coups de fusil à réaliser.
J’en veux pour exemple cet appartement de 40 m² qui a récemment trouvé preneur à Marseille pour 21 500 € soit 537 € du m² alors que le prix du m² de l’arrondissement se négocie habituellement à 2349 € !
Le malheur des uns fait le bonheur des autres, c’est bien connu et si les ventes à la bougie n’ont pas l’heur de vous plaire vous pourrez partir à la chasse aux divorces, successions et autres mutations professionnelles. Plus le vendeur sera pressé de vendre plus il sera enclin à accepter votre offre en dessous du prix d’appel d’autant plus si vous pouvez lui certifier un paiement cash (sans appel à l’emprunt) qui le mettra à l’abri d’une condition suspensive non réalisée et donc d’une procédure à reprendre au début.
Comme effleuré plus haut, vous pourrez aussi réaliser de belles plus values en achetant des biens à rénover mais il vous faudra un oeil bien avisé pour déceler le potentiel du bien mais sachez que pour la réalisation de nombreuses sociétés sur le marché se sont spécialisé dans le home staging.
Il est grand temps maintenant de nous coiffer de la casquette du propriétaire bailleur. Cette fois votre priorité n’est pas de tirer un bénéfice de la revente de votre bien mais d’en tirer un revenu récurrent. Dans cette optique vous avez encore une multitude de possibilités que nous aurons l’occasion de détailler dans de prochains articles.
Les différents types de baux
Nous allons donc ici nous contenter de présenter les différents types de baux car si le principe reste le même à savoir donner un bien en location et en percevoir à ce titre un paiement les incidences du choix (quand le choix est possible !) d’un ou de l’autre tant administratives que fiscales sont importantes et il conviendra d’entrer dans les détails.
Le bail le plus connu, que nous avons quasiment tous eu dans les mains au moins une fois dans notre vie, est le bail d’habitation. La première catégorie sera donc la location à usage d’habitation même si cette catégorie englobe des locations qui n’entrent pas dans le cadre de la loi du 6 juillet 1989 en particulier les locations qui ne constituent pas la résidence principale du locataire. Dans un prochain article nous entrerons dans le détail de la location nue et de la location meublée qui constitue le choix suivant une fois votre décision de vous lancer dans la location à usage d’habitation prise.
Mais vous n’êtes pas obligé de louer à titre d’habitation, vous pouvez louer pour que votre locataire exerce une activité. Et là encore vous disposez de deux types de baux. Le bail commercial régit par le code du commerce (articles L145-1 à L145-60) si l’occupant est un artisan, un commerçant ou un industriel immatriculé au répertoire des métiers ou au registre du commerce et des sociétés. Il s’agira d’un bail professionnel si les conditions précédentes ne sont pas remplies (en particulier location pour exercer une profession libérale) et ce sera principalement les articles 1713 et suivants du code civil et partiellement la loi du 23 décembre 1986 qui fixeront les règles.
Beaucoup de règles à suivre et de choix à prendre mais heureusement si vous restez fidèles à mon blog vous aurez les explications nécessaires qui vous permettront d’avoir toutes les cartes en main pour effectuer vos investissements immobiliers et à défaut de rejoindre les plus grosses fortunes mondiales au moins mettre du beurre dans les épinards.
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