Dans cet article, vous trouverez une vidéo de Bill Gross, fondateur de Idealab (incubateur de plus d’une centaine de start-up depuis 1996): il va nous expliquer les raisons des succès et des échecs des start-up.
Son objectif en créant Idealab.com, était de promouvoir le changement et de bouleverser le statut quo de notre société. Idealab était là pour tester de nouvelles idées notamment dans le secteur des nouvelles technologies, afin d’en faire ressortir le meilleur d’elles et d’apporter le soutien logistique et financier aux start-ups pour que l’idée puisse se développer au mieux.
Cependant durant ces presque 20 années où il a suivi une centaine de start-up et après nombre d’échec, il s’est demandé ce qui faisait qu’une société parvenait à sortir du rang et à devenir un succès story.
Sommaire
Les facteurs clés de la réussir d’une start-up
Il a commencé par répertorier et identifier 5 facteurs qui pouvaient influencer la réussite ou l’échec d’une start-up
- L’idée
- L’équipe
- le modèle économique
- le financement
- le timing
1. L’idée
L’idée est en soi l’objectif et la définition de la société. Qu’est-ce que la start-up peut apporter à la société ou chez le client ; qu’est le leitmotiv de la start-up. Cela semble, à première vue, ce qui est déterminant pour une start-up.
2. L’équipe
C’est un élément qui définit la vitalité d’une start-up. Les membres qui constituent la start-up, leurs motivations, et surtout leurs capacités à s’adapter aux besoins du client.
3. Le modèle économique
Le modèle économique définit comment la start-up va rentabiliser ses investissements et gagner l’argent. Grâce à de la pub, à la vente des données clients, à des commissions des partenaires, ou simplement en vendant ses propres produits ou services.
4. Le financement
Les sources et les quantités d’argent qu’une start-up reçoit. Plus une start-up reçoit des investissement, plus elle est à même de faire face à ses difficultés et surmonter les embûches présentées sur son chemin.
5. Le timing
Le moment où une start-up est lancée est bien sûr important. Trop tard, c’est trop tard, car il y a trop de concurrent. Mais trop tôt, vos clients potentiels ne sont peut-être pas encore prêts à accéder à votre offre !
À travers ces différents facteurs, Bill Gross a analysé 100 start-up qui faisaient partie de son incubateur Idealad, et 100 sociétés qui n’en faisaient pas partie. Pour chacune d’elles, il a donné une note de 1 à 10 à chacun de ces 5 facteurs. Cette évaluation lui a permis d’identifier quels étaient les facteurs déterminants pour les start-up à succès.
Voici le résultat de son analyse
Le facteur le plus déterminant dans leur succès pour les 100 start-up ayant réussit
- Timing – 42%
- Équipe – 32%
- Idée – 28%
- Le modèle économique – 24%
- Financement – 14%
On doit le reconnaître que c’est assez surprenant. J’avais le même préjugé que Bill Gross, à savoir que l’idée était sans doute le point le plus important dans le succès d’une start-up. Mais apparemment, c’est faux, et l’on voit qu’il s’agit du timing. Cela représente 50% d’importance de plus que pour l’idée.
On voit donc que se focaliser uniquement sur une bonne idée, ou un bon modèle économique, bien que fort utile, n’est peut-être la première préoccupation qu’un futur entrepreneur doit avoir!
Mais alors quoi penser de tout cela ? Qu’est-ce que je dois faire pour mon business ?
Si l’on écoute bien son discours et les conclusions qu’il nous partage, c’est de bien comprendre la notion de TIMING dans le cas d’une PME.
Par « timing », il faut comprendre le contexte entourant son client. En effet, comprendre votre client signifie savoir ce qu’il veut, mais aussi ce qu’il vit, ce qu’il ressent. En d’autres mots, analysez le contexte de vie de votre client, sa culture, ses dispositions financières, les préjugés qu’il pourrait avoir sur telle ou telle chose, ses blocages ou freins, ses envies. Tout cela change constamment, et crée à chaque moment de nouvelles opportunités.
Tout cela pourrait se résumer ainsi :
« Chaque problème ou difficulté crée de nouvelles opportunités de business « :
- le télétravail répond à la difficulté de circulation ;
- le financement participatif répond à la difficulté d’obtenir un crédit ;
- le plan Marshal et nombre subsides Wallon et européen répondent à la récession économique en Wallonie.
Encore une bonne nouvelle ?
Oui, les échecs présents autour de vous sont peut-être les succès de demain. Alors, vous n’avez pas d’idée pour lancer votre business ! Pourquoi ne pas s’inspirer de tous les business qui ont échoué ?
A entendre Bill Gross, il ne fait plus aucun doute que parmi elles, se trouvent certaines, qui sont les graines d’un futur business. Business dont le marché est peut-être aujourd’hui mûr pour éclore!
Et vous en pensez quoi ?
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